Publié dans Adaptations et critiques de jeux, Compréhension, Enseignements et apprentissages, Langage oral, Lexique - vocabulaire

Des supports pour comprendre au travers d’images Noir et Blanc

Beaucoup de supports pédagogiques du commerce permettent de travailler la compréhension à partir d’images en Noir et Blanc.
Il s’agit de repérer des éléments au travers de consignes plus ou moins complexes.

Ici, je vais présenter quelques supports que j’utilise mais bien évidement, je vous invite à mettre en commentaire ceux que je ne connaitrais pas afin que je puisse encore dépenser des fortunes tout le monde en profite.

Je tente de les ordonner par difficulté mais évidemment, ce n’est pas un tri « fixe » : souvent les supports sont organisés avec des niveaux crescendo et l’accessibilité dépend des enfants et des notions abordées.

Chacun de ces supports peut être travaillé soit en écrit soit en oral, selon comment vous le présenterez mais ils ont tous pour particularité d’être en noir et blanc avec des éléments indicés à retrouver !

 

REPERAGE D’ELEMENTS DANS UN ENSEMBLE

Supports gratuits sur le net :

Quand même je cite ceux-là car même si il n’y en a pas beaucoup, ils sont utiles.

Les recherches purement visuelles illustrées, accessibles aussi aux non-lectures : les « Cherche et trouve » et « I spy » :
Des illustrations en noir et blanc où il faut repérer des éléments dans une grande scène : ces activités s’appellent des « cherche et trouve »  ou encore des « I spy » en anglais. Ces activités peuvent dégrossir un peu la compétence et habituer l’enfant a repérer quelque chose dans une scène avec une entrée visuelle d’un dessin à retrouver dans un grand dessin.

cherche et trouve
Sur le site Hoptoys : un téléchargement gratuit de « cherche et trouve » très faciles.
Par exemple ici, il s’agit de retrouver les images isolées autour de la scène. L’enfant voit l’image et doit la retrouver une image dans la scène.

Il existe aussi des supports-papier où il faut repérer, dénombrer et écrire une quantité de chacun des items :
l’enfant doit s’organiser un peu et dénombrer.
Ici, vous trouverez une version crescendo de « Cherche et compte » avec des petites quantités, l’objectif étant de comprendre le principe :

Vous pourrez ensuite présenter à votre élève des « cherche et compte » plus complexes que vous trouverez sur le net, comme celui ci-dessous:

 

Les recherches pour les lecteurs : (type « Cherche et trouve » et « I spy » mais avec de l’écrit)
Un peu plus compliqué, on a le même genre de scènes mais cette fois, la consigne est écrite et non plus illustrée. Le mot doit être lu et compris pour que la consigne soit traitée.

Voici un exemple d’activité où il faut retrouver un élément avec une entrée « lue » : l’enfant doit retrouver un vélo sans image de vélo. Il lit le mot et doit retrouver une image.

On arrive tout doucement à de la consigne écrite comme on aura ci-après …

 

Les « Je lis, je fais » : avec un seul énoncé très simple, puis plusieurs phrases.
Comme celui que j’avais écrit sur les Monsieur-Madame : des illustrations avec des petites consignes très très simples qui sont dans cet article.

Si votre élève n’est pas à l’aise avec les termes de consignes : colorie, souligne, encadre, entoure, barre : vous trouverez des activités sur la page dédiée à la compréhension des consignes.

Vous avez également des choses très épurées sur les sites suivant :
— Instit 90 : ici
— Paulette trottinette avec des phrases très simples de « Lecture et consignes » aussi : ici
— Les fiches de Val’idées : ici
— D’autres fiches de Val’idées avec des le Loup : ici avec 13 séries dont certaines avec des adaptations de codages de couleurs.

 

 —>  Voici maintenant des supports payants que j’utilise régulièrement …

 

 

COMPREHENSION GENERALE

Compréhension de lecture et autres ouvrages de Les Editions Passe-temps

J’adore les éditions Passe-temps, comme vous pouvez le remarquer régulièrement sur mon site.

Voici un exemple du contenu : intéressant pour comprendre de petits textes simples.

« Attention, j’écoute » de chez Chenelière éducation

Attention j’écoute est un recueil de feuilles d’exercices qui regroupe 25 thèmes différents (animaux, fruits, oiseaux, boulangerie, …).


Pour chaque image (NetB), il y a deux pages de consignes avec des niveaux différents. Le premier est plus du repérage simple d’items avec quelques inférences et le second est plus complexe avec des catégories, des négations, etc.

 

« Ecouter, comprendre et agir », de chez Chenelière éducation

Ecouter, comprendre et agir est un ensemble de 33 activités avec une illustration en noir et blanc et une page de consignes à donner à l’oral. Chaque activité a un objectif, par exemple : compréhension des termes spatiaux, des subordonnées relatives, termes relatifs aux notions de grandeurs, aux notions de quantités, …

« De l’image à l’action », de chez Chenelière éducation (et oui, encore!)

 

De l’image à l’action : dont j’adore les illustrations et que j’utilise très souvent en créant des consignes simplifiées ou du moins adaptées.
Pour chaque activité (= illustration en noir et blanc) il y a une page de consignes et une page de questions.

« C’est dans l’image 2 », de chez l’Oiseau Magique

On le trouve parfois sur le marché de l’occasion : il s’agit dune mallette avec 12 planches illustrées de scènes de vie (le jardin, le musée, la piscine, …) et des consignes variées (entoure, barre, ajoute, trace, raye, compte …) et des questions pour repérer les éléments significatifs dans les scènes.
Afin d’éviter l’effet d’apprentissage et pour que les questions soient parfois plus absorbables, j’ai recrée des questions sur les différentes scènes (comme ci-dessous).

Les consignes originelles, sur la scènes ci-dessus, par exemple, sont : 1) Colorie la partie du tuyau d’arrosage qui se trouve entre le robinet et la brouette, 2) Dans le potager, colorie 3 salade, 3) Faire une croix sur la fourche, 4) Dans la brouette se trouvaient 4 outils. Un râteau, un arrosoir, une bêche et un seau. Lequel manque-t-il? …

 

 

COMPREHENSION PREPOSITIONS SPATIALES

Voici les prépofiches dont j’avais parlé dans l’article sur les prépositions spatiales ici.

Exemple ici : j’ai sélectionné une série de questions (il y en a énormément donc pas de risque d’apprentissage par cœur) et l’enfant répond aux consignes. Il est lecteur donc doit se débrouiller … (2 erreurs ici)

 

 

COMPREHENSION MATHEMATIQUES

« Maths en scènes » de chez le Grand Cerf

Regroupe 12 grandes scènes en noir et blanc (la plage, le restaurant, le magasin de vêtements, la campagne, l’atelier,…) pour retrouver des éléments concrets pour répondre aux questions posées. A chaque illustration correspond une fiche recto-verso avec des questions plus ou moins complexes.
Les élèves peuvent lire les questions et retrouver les éléments en coloriant/entourant les éléments.
J’aime beaucoup ce support et grâce à lui, j’ai pu remarquer des difficultés que je n’avais pas vues avec certains élèves, comme la fameuse expression : « salade à 1€ pièce » où l’enfant le dit qu’elle coute une pièce de 1€ ….  🙂

Par exemple, sur cette image : 1) Combien y a -t-il de fenêtres sur le phare? Colorier la moitié de cette quantité en vert et l’autre en rouge. 2) Sur le bateau promenade « Opocus », il y a 4 personnes. Combien de personnes doivent monter à bord pour qu’il y en ait 8 en tout? Les dessiner. Etc.

« Problèmes en images », de chez Educaland

Ce support photocopiable se présente sous forme de classeur transparent : il contient 35 grandes images en noir et blanc ainsi qu’une page de questions.
Il y a des questions d’observations mais aussi des questions de déductions avec travail de la compréhension du vocabulaire mathématique : contient, somme, dépense, retient, manque, économise, distance, gain,… avec également des prépositions : à coté, à travers, entre, à moitié, autant, …

Il existe le « problèmes en images 1 » qui correspond aux cycle 2 et le « problèmes en images 2 » qui correspond au cycle 3.

— « problèmes en images 1 » :
avec les notions  : coute, rend, dépense, retient, contient, rajoute, manque, parcourt, économise, double augmente et partage et des substantifs tels que : montant, poids, somme, remise, double, distance, gain, dimensions, achat, retard … et d’autres comme : supplémentaire, paire, identiques, sauf, y compris, excepté, …

— « problèmes en images 2 » :
contient des décimaux et nombres entiers, les 4 opérations, des mesures, pourcentages, échelles. Les termes sont plus pointus que dans le tome 1 avec par exemple ; « prestations, orientation, recette, hors, capacité, masse, acompte, volume, norme, avantaguex, promotion, proportion, … Bref, un vocabulaire parfois plus spécifique et surtout plus poussé.

Scènes imagées en noir et blanc de chez Imag’ines

Se présentent dans une grande boite qui contient 10 grandes scènes très denses, en format A3 et un classeur de consignes avec différents niveaux : c’est un réel atout !
Il existe 7 niveaux pour chaque planche : le niveau débutant présente des phrases simples (colorie barre entoure dessine) où il faut repérer des éléments par des indices (catégories, caractéristiques, lieux, …) et le niveau le plus élevé comporte un texte avec des négations, des inférences, des relatives et tout le reste ! 😉
Je vous laisse aller sur leur site afin de regarder la vidéo explicative qui détaillera bien mieux que moi !

Encore une fois, pour ce support-là, il est possible aussi de créer facilement des consignes qui seraient encore plus faciles que le niveau un, avec tout simplement des éléments à repérer et à colorier d’une couleur donnée.

(Photo du site des auteures)

Et vous? des supports avec des scènes en noir et blanc indicées, vous en connaissez d’autres ?

Publié dans Compréhension, Phonologie - lecture

Qui? que? quoi? quand? où? comment? combien? pourquoi? lequel??

Euhhhhh …

La compréhension des questions introduites par QQQQOCCPL va être un travail important et long pour les enfants en difficulté.
Néanmoins, dans les évaluations psychocognitives ou bilan psy (EFL, PEP, ABLLSR, VBMAPP, …), le travail de ces mots interrogatifs apparait comme incontournable : il est donc développé dans les programmes des enfants ou des jeunes.

Pour mes collègues psy :
— dans le VBmapp en RAFCC j8, j9, j11, j13, j14, 15 ainsi que dans les intraverbaux : j7,j9,j10, j12, j13, j15 ainsi que dans les analyses de tâche.
— dans l’ABLLSR
*- en activités préparatoires de ces notions : H5, H9, H10, H11 (où+item), H12 (où+activité), H17.
*- travail direct des QQQQOCCPL : H23, H24, H25, H26, H28, H29, H30, H31, H32, H33, H34, H35, H36, H38 et H39 où l’on met en concurrence les mots interrogatifs tels que « qui? / quoi? » ou « qui?/à qui? » ou « quand?/ »où? », …

 

Une fois que la compréhension des questions « est-ce que …? oui / non » est acquise, (voir article ici) (H37 de l’ABLLSR) on peut s’attaquer aux classiques QQQQOCCPL .

 

La compréhension de ces mots-clefs facilite beaucoup les interactions et est indissociable du travail sur les intraverbaux: en effet, dans la vie de tous les jours, ces petits mots reviennent régulièrement lorsqu’on converse avec quelqu’un.

Avant tout, il faut avoir suffisamment de vocabulaire :
– Quoi ? il faut avoir du vocabulaire d’objets,
– Qui ? il faut avoir du vocabulaire de personnes. Il y a les prénoms des personnes de l’entourage, mais aussi le lexique des gens : une maman, un enfant, un ado, une personne âgée, … mais aussi les métiers et hobby,
– Que fait X? il faut avoir du vocabulaire de verbes,
– Où ? il faut avoir du lexique de lieux, (pour les où, un article est dédié aux lieux et à la géographie ici.)
– Comment? il faut connaitre des adjectifs, émotions, … …. bref …  vous voyez l’idée.

 

Identifier les mots clés, discriminer les différences.

On va simplifier au maximum.

Je commence par qui / quoi avec un lot d’images (télécharger ici) : cette distinction peut se faire quand l’enfant est (encore) non lecteur. Cependant, pour les autres mots interrogatifs comme le « que fait X? » ou le « comment? », il sera plus opportun de le faire avec un enfant lecteur car il sera impossible de travailler avec des images concept au risque que l’enfant trie visuellement et non conceptuellement.
On peut éventuellement tendre la carte en verbalisant le mot, par exemple dire : « chanter » et l’enfant pourra alors trier dans « que fait X? » même en étant non-lecteur.

Pour les / quand je les travaille souvent en opposition car ils sont régulièrement confondus par les enfants. En les triant, ils comprennent assez rapidement :

 

Les éditions Passe temps proposent aussi des supports pour discriminer ces mots interrogatifs, deux à deux :

  • Quelle question? qui permet à l’enfant de choisir le mot-question approprié (qui? quoi? où? quand? comment?) pour produire une phrase interrogative.
  • Les pirates des qui et quoi?
  • Les pirates des quand et où?
  • Le bingo des quoi et avec quoi?
  • Le bingo des qui et à qui?
  • Le bingo des où et des quand?
  • … et certainement d’autres que je n’ai pas !

     

Ensuite, on travaille avec des mots écrits (donc là, avec les enfants lecteurs) :

Au début, on peut faire trier à l’enfant 2 ou 3 mots interrogatifs : par exemple quoi ?/ qui ?/ que fait il-elle?.
Il pioche une carte, par exemple : « la sorcière » et il doit la mettre dans les « qui? »; puis « chante » il doit la poser dans les « que fait X? », etc, …

 

 

Sur Arasaac, il y a beaucoup de supports pour travailler ces notions, voici quelques exemples :

Vous trouverez par exemple des cartes très simples que j’aime beaucoup avec QUI / QUE FAIT X? ici.

Une fois que l’enfant est à l’aise avec chacun séparément, il va falloir mixer.
Il s’agit de répondre à deux questions de façon aléatoire. Par exemple : un homme est en train de repasser. On peut poser la question « c’est qui? » (un homme) mais aussi la question « que fait-il? » (il repasse). Je prends donc le tas de cartes et je demande de façon aléatoire « c’est qui? » ou « que fait-il/elle? » et l’enfant doit me répondre correctement. C’est là aussi qu’on va pouvoir se féliciter d’avoir bien travaillé la flexibilité cognitive dont je parle tant sur ce site!!  😛  comme ici par exemple.

Voici d’autres supports en accès libres crées par des internautes :

— J’apprends à répondre aux questions qui? comment? pourquoi? (avec les émotions) ici
— Nous répondons à la question : quand? ici
— La question où? ici
— Répondre aux questions : qui? fait quoi? où? quand? ici
— Répondre à la question qui? – les métiers- ici
— Les métiers : qui? qu’est-ce qu’il fait? où? ici
— Lecture : compréhension de base des mots interrogatifs – ici
— Qui? quoi? où? + verbes : ici

                

 

 

S’ensuivent les autres mots interrogatifs : comment? combien? …

On utilisera alors toutes les cases de la boîte à compter. (pdf en cliquant sur l’image)

 

 

Des mots clefs aux illustrations de scènes

Ensuite, je présente des images à l’enfant avec les mots interrogatifs QQQQOCCPL  à relier aux mots clefs. Il n’y a pas de texte encore mais des mots en rapport avec une illustration. On est donc très proche du travail exécuté ci-dessus mais présenté d’une autre façon pour entretenir la compétence. (cliquez sur la photo pour avoir le PDF). L’enfant n’a pas à écrire : il doit simplement relier à la bonne réponse.

 

Des illustrations de scènes aux petits textes écrits

Voici un gros document que j’avais écrit il y a quelques années. Ma mère m’avait aidée à écrire les textes et nous avions bien rigolé.
Il s’agit d’un recueil de 30 histoires, illustrées par des images du net, avec un petit texte simple et des questions simples où il faut écrire sa réponse. La difficulté est croissante. Vous pouvez imprimer et relier les feuilles pour former un petit ouvrage « travail de compréhension de textes écrits pour enfant avec autisme ».

Il existe chez Upbility des ebook PDF à télécharger pour travailler sur la compréhension écrite. Le premier tome est très facile et le dernier contient des textes complets de plusieurs paragraphes.
Personnellement, je trouve le « partie 2 » bien pratique avec le début de textes adaptés (sans reprises anaphoriques, très peu de personnages, etc, …)

PARTIE 1 | Développement de la compréhension en lecture pour les enfants ayant un trouble du spectre autistique - Upbility.fr     PARTIE 2 | Développement de la compréhension en lecture pour les enfants ayant un trouble du spectre autistique - Upbility.fr     

 

Et enfin des documents papiers pour entretenir la notion.

Ces documents peuvent être imprimés en 4 pages ou 2 pages par feuille afin d’être mis dans une Boîte à Enchaînement.
Pour les obtenir, cliquer sur les images.

 

En tapant dans le moteur de recherche du site : « compréhension orale » ou « compréhension écrite » , vous trouverez d’autres articles.
En vous abonnant sur la page Facebook que autismenjeux, vous obtiendrez plein d’autres supports au fur et à mesure que je les créée pour les enfants que je suis.

Publié dans Boîte d'enchainements, flexibilité cognitive, Fonctions exécutives, Outils d'autonomie, Phonologie - lecture

Je lis, je comprends, je fais : Monsieur Madame et autres supports …

Un enfant que j’accompagne est fanaaa des « monsieurs madames » …
J’aime beaucoup également graphiquement ces personnages simples, épurés et du coup, je me suis attelée à faire des fichiers « je lis, je fais » sur ce thème.

On trouve sur le net de précieux :  « je lis je fais » mais malheureusement, même les plus simples sont souvent trop complexes pour les enfants que j’accompagne. Du moins, en entame !!

Avant de commencer …

Il faut que l’enfant soit au clair quant à la signification des consignes : colorie, barre, entoure, écris.
Si ce n’est pas le cas, travaillez séparément et une par une cette discrimination en introduisant une nouvelle une fois celle d’avant acquise.
Pour travailler la discrimination des consignes de façon intensive, vous pouvez vous servir de cet article où il y a un fichier à imprimer.

 

Sur le thème Monsieur-Madame

Remarques quant au fichier :

  • il n’y a qu’une seule consigne au début, puis 2 consignes mais pas plus,
  • le vocabulaire est délibérément très très simple,
  • il y a plusieurs exercices avec le même dessin mais des consignes différentes afin d’éviter l’effet d’apprentissage si l’enfant a plusieurs fois les mêmes versions
  • quelques subtilités apparaissent : la consigne : dessine, colorie, écris et barre (un seul) ainsi que quelques notions spatiales (à côté, dessus, dessous) et la subtilité additive du type « colorie en jaune ET bleu » où il faudra colorier de deux couleurs.
    Si une de ces subtilités pose problème, il faudra la travailler séparément. (voir l’article cité ci-dessus)

Ce document a été construit pour être imprimé en 4 pages par feuille pour être mis dans une BàE : je vous recommande donc de l’utiliser comme cela.
Ce fichier est réservé aux lecteurs : il sert à enchainer des consignes simples, les unes après les autres, SANS AIDE.

L’enfant a lu « perroquet » et « bleu »: il a colorié le perroquet en bleu.

Sur le thème : le lapin voyageur

Voici une série sur un lapin avec une veste, une écharpe et une valise. Le dessin du « lapin voyageur » est un « cadeau » d’un copain dessinateur de BD 😉

J’ai séparé le document en 3 niveaux de difficulté.

  • Niveau 1 : textes répétitifs, retour à la ligne pour chaque phrase.
  • Niveau 2 : une liste exhaustive de couleurs est fournie, attention, cela ne signifie pas qu’il faudra toutes les utiliser. Les structures de phrases varient et il faut lire attentivement car il y a des négations (pas/ni ni) et des inférences (couleur du soleil, du ciel, …) introduites par « la même couleur que » ou « comme.. ».
  • Niveau 3 : les indications sont de petits textes « romancés », les indices sont donc plus complexes à trouver et apparaissent des références intra texte. De plus, il y a des éléments à dessiner en plus et parfois des motifs.

Par la suite, pour faire de petits exercices « rapides » (pour une Boîte à enchainements par exemple) vous pouvez imprimer ce document en 2, voire 4 pages par feuilles.

 

Process

Lorsque vous donnez la feuille à l’enfant, guidez-le si besoin en pointant la liste des couleurs nécessaires pour faire l’exercice : il devra prendre les feutres nécessaires.
Puis, l’enfant doit lire et faire.

Ci-dessous, on voir que l’enfant a résumé un peu vite les différentes tâches 🙂 .Il s’agissait d’une « ligne de base », c’est à dire, un exercice non guide pour voir ce que fait l’enfant lorsqu’on ne l’aide pas sur une tache donnée afin de se rendre compte de son niveau de compréhension lorsqu’il fait l’exercice seul. Donc, ici, on voit que c’est quelque chose qu’il va falloir travailler, et donc, où il va falloir identifier les différents écueils et guider l’enfant petit à petit.

Beaucoup mieux ici : on a pris le temps de faire un point coloré à cote des consignes afin de bien dégager les couleurs.

D’autres supports vont venir, ils sont déjà faits mais nécessite d’être mis en forme. Il faudra donc attendre un peu …  😉

Publié dans Boîte d'enchainements, Langage oral, Lexique - vocabulaire, Phonologie - lecture

Répondre oui / non à une question simple

Il faut différencier :

  • répondre « oui/non » à « est-ce que tu veux X? »
    exemple : « est-ce que tu veux un gâteau ? » 
  • répondre oui/non à la question : « est-ce que c’est X? »
    exemple : « est-ce que c’est un gâteau ? » alors qu’on montre un objet
  • répondre à la question : « est-ce que un X blablabla? » alors qu’on ne montre pas d’objet
    exemple : « est-ce que tu peux acheter un gâteau dans un garage? ? » 

C’est assez contrintuitif car souvent l’entourage des enfants se dit que c’est plus facile de répondre oui/non à une question « est-ce que tu veux un gâteau? » que de prononcer le mot « gâteau » …. Or, on s’aperçoit rapidement que pour l’enfant il est beaucoup plus aisé de donner le nom du mand directement (ex: « gâteau ») plutôt que de répondre « oui/non » à une question déjà construite (ex : est-ce que tu veux un gâteau?).

Cependant, même lorsque les enfants ont appris à choisir, donc à répondre à la question « est-ce que tu veux un gâteau? » (oui / non), souvent, répondre affirmativement ou négativement à une question non liée à l’obtention de quelque chose (un non-mand) n’est pas facile. 
Les enfants se trompent donc facilement aux questions  » X ou non X » si cette compétence n’a pas été travaillée intensément.

Bien souvent, lorsqu’on demande à un enfant « est-ce que c’est une cuillère? » en lui montrant une cuillère, il répond « non » car il n’en veut pas  ! Il faut donc être vigilant en gardant en tête que l’enfant répond certainement à la question : »est-ce que tu veux X » (ce qui correspond à un mand, Abllsr : F10) et non « est-ce que c’est X? » (ce qui correspond à un expressif, dénomination, Abllsr : G23).

 

Voici un exemple avec la connaissance des couleurs

On peut s’assurer que l’enfant connaisse les couleurs :

  • en lui demandant de montrer le rouge, parmi une petit dizaine de couleurs dont le rouge.  ———-> réceptif
  • en lui montrant le rouge et en demandant : »c’est quelle couleur? » « rouge » —————————-> expressif/tact

 

Un enfant ayant acquis ces deux notions principales peut néanmoins être en difficulté à répondre à :

  • « est-ce que c’est rouge? » en lui montrant une brique rouge (ou une bleue, ou une verte, …) et où il doit répondre oui ou non.

Après l’avoir travaillé à l’oral, il peut être utile de le travailler sur papier. Voici un document avec 14 pages de questions où il faut entourer oui/non à du vocabulaire imagé très simple. L’objectif n’étant pas le vocabulaire mais juste la compétence à répondre oui/non.
De plus, cet exercice est un premier pas vers la compréhension écrite d’un texte.
Pour un non-lecteur, cet exercice peut évidement être fait à l’oral …

 

Support de travail : le My chores

Signifiant « Mes tâches » en anglais, ce petit dispositif sert à l’origine à s’organiser quant à des tâches déjà réalisées ou non. 
Je le trouve néanmoins beaucoup plus intéressant pour renforcer des connaissances en répondant oui/non à une assertion et, à l’instar de tous ces dispositifs autocorrectifs, le fait de pouvoir manipuler est toujours mieux accueilli par les enfants que les exercices sur papier. C’est d’autant plus vrai pour les enfants qui ont des atteintes motrices et pour qui il est couteux d’écrire, même des petits mots.

 

Ces petites planchettes à 10 questions sont vendues sur les plateformes type amazone, temu ou autres à un prix inférieur à 2€ et peuvent s’acheter par lots. C’est particulièrement intéressant si on veut faire enchainer à un enfant plusieurs planches autocorrectives d’affilées sans qu’il n’ait à changer de fiche.

Pour que l’enfant puisse comprendre le principe, j’ai crée un « my chores » initiation le plus facile possible.

Il s’agit au début uniquement de faire du terme à terme : cocher le bon signe, comme celui qui est sur l’image. Puis, dire si une équivalence est vraie « éléphant = éléphant ».

   

Ce dispositif my chores est clairement plus restreint en possibilités qu’un logico piccolo mais il permet à moindre coût d’être utilisé en classe.
D’autres fiches suivront (sur Facebook tout d’abord) sur d’autres thèmes beaucoup plus complexes pour mes grands.
A noter que Helge blog s’est mis aussi à faire des supers fiches pour les My chores. 

 

Document papier standard

Dans ce document PDF à imprimer, de la page 1 à la page 5, ce sont des questions du type : « est-ce que c’est un chat? »
A partir de la page 6, il y a des RFCC (= Réceptif par fonction, caractéristique ou classe = RFFC en anglais) du type : « est-ce que c’est un animal? » (classe), « est-ce que ça a des roues? » (caractéristique), « est-ce que c’est pour cuisiner? » (fonction), …

Ce document peut aussi être l’occasion de faire verbaliser un enfant : « est-ce que c’est X? » et que l’enfant oralise une réponse du type :

  • « oui, c’est un X »
  • « non, ce n’est pas un X »
  • ou encore « non, c’est un Y ».

Il peut également être imprimé en 4 pages par feuille et être mis dans une Boîte à Enchaînements.

 

Si le document vous intéresse, le voici :

Ces illustrations ne sont pas de moi, elles sont extraites du site ARAASAC.

Publié dans Adaptations et critiques de jeux, Aide à la création de supports, flexibilité cognitive, Fonctions exécutives, Langage oral, Lexique - vocabulaire, Motricité fine, Pré-graphisme, Visuo-spatial

Drôles de Bobines

Voici « Drôle de bobines », un jeu assez ancien des Editions le Grand Cerf. Il est assez cher mais on le trouve sur internet assez facilement, notamment ici: Fiches gratuites à imprimer Drôles de Bobines 1.

J’ai imprimé le mien en petit A5, plastifié, troué et mis un anneau pour pouvoir l’emmener partout plus facilement.

 

C’est un jeu de langage, compréhension, dessin.

Le principe est simple : il y a des dessins très épurés ainsi qu’une description précise de ce dessin.
A partir de là, on peut faire des activités dans tous les sens : lire ou faire lire à l’enfant puis le faire dessiner, on peut demander à l’enfant de lire le descriptif et c’est l’adulte qui dessine mais encore, ce que je préfère, c’est que l’enfant décrive le dessin et que moi je dessine! Je peux poser des questions afin que l’enfant précise sa pensée, je peux faire exprès de me tromper car il n’a pas précisé un élément important, etc, …
En général, les enfants adorent quand c’est moi qui suis au travail et ils rigolent de mes erreurs!

On peut également faire dessiner le même d’après le modèle mais c’est dommage car on pipe un peu la possibilité de le faire découvrir en description pure par la suite. Pour redessiner des dessins simples, il y a d’autres supports sympas (Dessinetto, ou les cartes carrées sur mon site ici )

Cette activité travaille le vocabulaire : formes, couleurs, caractéristiques, repérage dans l’espace, les consignes complexes, les déductions, etc, …  et la flexibilité mentale (car même en suivant les consignes pas-à-pas, on ne peut jamais obtenir exactement _ au sens autistique du terme_ la même illustration)…

 

Pré-requis :
Pour beaucoup d’enfants, il faut travailler des notions d’espace sur papier antérieurement (au centre, en haut à droite, etc, …), le vocabulaire précis : différence entre un point et un rond, …

A noter :
Une nouvelle version est sortie récemment, « Drôles 2 Bobines » et ça, c’est assez chouette quand on connaît le premier par cœur! 😉

Support à imprimer :
Afin de faciliter le traçage des bobines dans un premier temps, je fais dessiner les enfants sur ce document où :
— il y a une guidance (un graaaannnnddd cercle léger pour servir de guide afin d’éviter qu’ils ne dessinent un tout petit rond et soient embêtés après pour tout placer)
— il y a la consigne adoptée à cocher : l’enfant a dicté, a dessiné ou encore a lu

 

Voici un exemple d’un exercice fait avec un enfant: